Présentation de St. Martins

Grottes marines à St. Martins, Nouveau-Brunswick
Les roches du Permien-Trias datent de l’ouverture de l’océan Atlantique et sont antérieures aux dinosaures. La roche en grès rouge des grottes marines existe depuis environ 250 millions d’années.

Bienvenue dans une zone qui est le dernier vestige de pure nature sauvage côtière sur la façade est de l’Amérique du Nord. Nous vous invitons à découvrir la splendeur de notre littoral protégé. Venez explorer nos grottes marines en grès, nos magnifiques plages et nos forêts, ainsi que notre communauté très soudée et son patrimoine maritime.

L’un des endroits les plus fabuleux sur Terre

St. Martins est membre du réseau mondial des géoparcs de l’UNESCO, un groupe sélect de seulement 65 sites dans le monde, dont seulement deux sont situés en Amérique du Nord. Ces lieux uniques ont été jugés importants dans plusieurs domaines, de l’archéologie à la vie sauvage en passant par l’histoire et la culture. St. Martins fait partie du géoparc mondial de Stonehammer Geopark et de la Réserve de biosphère de Fundy, reconnus par l’UNESCO. Ces désignations constituent une reconnaissance internationale du caractère unique de la région (formations géologiques, écosystèmes terrestres et marins et patrimoine culturel) et soulignent l’importance de la conservation et du développement durable.

Patrimoine maritime

Les plus hautes marées du monde ont laissé une marque indélébile sur le paysage de St. Martins et sur ses habitants. Le village est situé sur les terres traditionnelles des Wolastoqey (Malécites). Il est probable que les Mi’mag et les Malécites ont utilisé la côte de Fundy comme axe de transport et y ont établi des camps de chasse saisonniers.

Figure de proue originale restaurée du navire local Prince Victor.
Figure de proue originale restaurée du navire local Prince Victor, l’une des deux seules figures de proue fabriquées dans la province ayant survécu aux épreuves du temps.

Les premiers colons anglophones permanents installés dans la région furent les loyalistes de l’Empire-Uni, lesquels sont arrivés après la guerre d’indépendance américaine. Le village a été l’un des trois premiers établissements permanents du Nouveau-Brunswick, après Saint John et St. Andrews.

À son apogée, au milieu du XIXe siècle, St. Martins était une communauté florissante, réputée pour ses chantiers navals. C’était l’une des agglomérations les plus riches des provinces maritimes. De 1803 à 1919, 632 voiliers en bois ont été construits au Nouveau-Brunswick, dont 470 à St. Martins.

Le rôle des femmes dans la construction navale est assez particulier à St. Martins. Certaines femmes possédaient des navires ou en étaient actionnaires. Plusieurs femmes dirigeaient des chantiers navals, et s’occupaient de leurs foyers, pendant que leurs maris étaient en mer. Parfois, elles accompagnaient leurs époux en voyage, portant les enfants, divertissant l’équipage et s’occupant de l’infirmerie de bord.

L’ère des navires en bois a pris fin au début des années 1900, mais la résilience et l’esprit de St. Martins demeurent. La vie du village est encore caractérisée par des entreprises familiales, le goût de l’entrepreneuriat et la force de liens de parenté. La mer est toujours le gagne-pain de nombreux pêcheurs et d’entreprises comme Red Rock Adventure. Et le village continue à accueillir des visiteurs pour leur faire connaître ses paysages remarquables, son histoire et sa résilience.

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